Annonce : un nouvel événement à été publié. plus d’infos ici. Vers deux centenaires En 2025, la Cité internationale universitaire de Paris fête son 100e anniversaire. Fondée en 1925, cette institution a été créée dans le but de promouvoir la paix et les échanges internationaux, et depuis, elle offre aux étudiants, chercheurs et artistes du monde entier l’opportunité de partager leurs savoirs et leurs cultures. À l’occasion de cette année mémorable, des événements spéciaux et des expositions sont prévus. De plus, en 2029, la Maison du Japon célèbrera le centenaire de son ouverture. Depuis sa création, la Maison du Japon a joué un rôle essentiel en tant que passerelle entre le Japon et d’autres pays dans les domaines académiques et culturels. C’est un lieu emblématique de la Cité internationale universitaire, où tradition et modernité japonaises cohabitent, devenant ainsi un “second foyer” pour de nombreux étudiants et chercheurs. Pour marquer ces deux anniversaires, la Cité internationale universitaire de Paris et la Maison du Japon organiseront des cérémonies commémoratives et des événements culturels. DirecteurCiuPHistoire de la Maison du JaponJ.SATSUMA Salutations du directeur de la Maison Lorsque j’en suis devenu directeur le 1er avril 2023, j’ai entièrement renouvelé le site internet de la Maison du Japon. Cependant, en raison de problèmes techniques, nous n’avons pas pu mettre à jour le site Web. Cette fois, j’ai enfin pu mettre à jour complètement le site Web. À l’avenir, nous aimerions envoyer diverses informations, principalement des informations sur les événements, mais aussi sur les événements quotidiens. Cette année (2024-2025), nous continuerons d’organiser chaque mois le « Séminaire de la Maison du Japon ». Nous souhaitons recevoir des rapports en japonais de résidents spécialisés dans divers domaines et offrir des opportunités de dialogue et d’échange. De plus, nous prévoyons tenir une séance mensuelle d’étude juridique, « Forum de droit à la Maison du Japon ». Nous lancerons également « les amis de la Maison du Japon ». Tous qui s’y inscrivent recevront régulièrement des informations sur les événements de la Maison du Japon. La Cité internationale universitaire de Paris fêtera son 100e anniversaire l’année prochaine, et la Maison du Japon, en 2029. Nous aimerions planifier divers événements, nous apprécierions donc votre coopération et contribution. Ce qui suit est un résumé des mots prononcés lors de mon arrivé à ce poste du directeur au avril 2023 : Ayant étudié trois ans à l’Université de Paris I, à partir de septembre 1985, en tant qu’étudiant boursier du gouvernement français, j’ai habité 1 an et demi à la Maison du Japon, où j’ai également occupé le poste de représentant du Comité des résidents. Près de 40 ans plus tard, je suis de retour dans mon ancienne Maison. Pour moi, la Maison du Japon a été un lieu très bénéfique. Par exemple, comme je ne connaissais pas les modalités d’un permis de séjour, j’ai pu recevoir une aide précieuse, en japonais, de la part des résidents. J’ai pu commencer mes études au Japon en toute sérénité, en bénéficiant d’un soutien bienveillant. Au bout de quelque temps, les échanges avec des personnes de spécialités différentes se sont naturellement approfondis (en organisant un voyage au ski et en organisant des fêtes ensemble). Il s’agit d’une situation normale à la Maison du Japon, mais, quand j’y pense, c’était une opportunité extrêmement enrichissante que je n’aurais pu imaginer nulle part ailleurs. J’ai gardé contact avec mes camarades même après mon retour au Japon. Il est impossible d’exprimer par des mots l’impact que cela a eu sur mes progrès en tant qu’étudiant et cette expérience a considérablement élargi le champ de mes études. En assumant le poste de directeur, j’aimerais faire profiter des avantages que j’ai reçus aux résidents et aux personnes liées à la Maison du Japon. Je veux faire rayonner autant que possible la valeur et le potentiel de la Maison du Japon. Évidemment, il est difficile de savoir, dans quelle mesure, nous atteindrons ces objectifs. Mais quel que soit le résultat, nous nous mettrons en action et ferons de notre mieux. Nous vous demandons sincèrement votre soutien et votre coopération. 28.09.2024 Naoki Kanayama, directeur de la Maison du Japon (professeur émérite à l’université de Keio, avocat et conseiller) Cité internationale universitaire de Paris Cour d’honneur. Située dans le 14e arrondissement, au sud de Paris, la Cité Internationale Universitaire de Paris (CiuP) a été fondée en 1925 à l’initiative d’André Honnorat, alors ministre de l’Éducation nationale. Elle a pour mission d’offrir un logement aux étudiants et chercheurs du monde entier inscrits à l’Université de Paris et à d’autres établissements d’enseignement supérieur et de recherche de la région parisienne, tout en promouvant les échanges culturels et académiques. Le bâtiment central de la CiuP abrite une bibliothèque, un théâtre, une piscine couverte, un restaurant et une banque. Autour de ce bâtiment s’étendent 47 maisons réparties sur un vaste domaine de 34 hectares, toutes destinées à l’hébergement des étudiants et chercheurs. Les maisons sont soit directement gérées par l’administration centrale de la CiuP, soit placées sous la responsabilité de gouvernements étrangers, de fondations, ou d’institutions françaises d’enseignement et de recherche. La Maison du Japon fait partie des maisons non rattachées à la CiuP, tout comme la Fondation des États-Unis, la Fondation Suisse, la Maison des étudiants canadiens, la Maison de l’Inde, la Maison d’Italie ou le Collège d’Espagne. Ces maisons se distinguent par une architecture unique qui reflète les caractéristiques culturelles de chaque pays, faisant de la CiuP un véritable site emblématique de Paris. Aujourd’hui, environ 15 000 étudiants et chercheurs de plus de 150 nationalités vivent à la CiuP. Chaque maison limite à 70 % la part de résidents originaires de son pays, les 30 % restants étant réservés à des étudiants et chercheurs internationaux, favorisant ainsi les échanges interculturels et la compréhension mutuelle. Histoire de la Maison du Japon La Maison du Japon – Fondation Satsuma La Maison du Japon a été inaugurée en 1929 au sein de la Cité Internationale Universitaire de Paris grâce au soutien privé de Jirohachi SATSUMA, mécène et grand promoteur des échanges culturels entre la France et le Japon. Ce projet a vu le jour à la demande du duc Saionji Kinmochi. Financée sur les fonds personnels de Satsuma, la maison est l’une des premières constructions étrangères de la Cité. Elle symbolise depuis près d’un siècle l’amitié franco-japonaise, offrant un espace de vie et de rencontre pour des générations d’étudiants, chercheurs et artistes venus du Japon et du monde entier. La Maison du Japon se distingue par son architecture élégante mêlant sobriété japonaise et modernité européenne, ainsi que par son riche héritage culturel. Elle abrite notamment le Grand Salon, orné d’un tableau de Tsuguharu Léonard Foujita et de vitraux réalisés par Henri Navarre, faisant de ce lieu un espace prestigieux de dialogue entre les cultures. En 2029, la Maison du Japon fêtera son 100e anniversaire, marquant un siècle de contributions à l’échange académique et culturel international. Jirohachi SATSUMA (1901-1976) Né en 1901, petit-fils de SATSUMA Jibei, un homme d’affaires ayant fait fortune dans le commerce à Nihonbashi, à Tokyo, il est le fils aîné du deuxième SATSUMA Jibei. Après la Première Guerre mondiale, il part étudier le théâtre grec à l’Université d’Oxford en 1920, puis se rend à Paris en 1922, où il passera près de trente ans, y compris pendant la Seconde Guerre mondiale. En 1929, à la demande du duc Saionji Kinmochi, il fonde le Japonais Maison du Japon et la Fondation Satsuma dans la Cité Internationale Universitaire de Paris, en y investissant sa fortune personnelle. Après la cérémonie d’inauguration du 10 mai de la même année, il organise un grand dîner qui stupéfie la haute société européenne, en dépensant l’équivalent d’un milliard de yens actuels. Déjà décoré du titre de Chevalier de la Légion d’Honneur, il reçoit le titre d’Officier à l’âge de 28 ans, devenant ainsi une figure clé des échanges franco-japonais. Il noue des relations avec de nombreux artistes, tels que I. Duncan, M. Lavel, H. Matisse, M. Draguet, P. Morand, F. Schmitt, J. Cocteau, ainsi que des Japonais comme Fujihara Yoshie, Fujita Tsuguharu, et Okamoto Kinosuke. Après la faillite de l’entreprise familiale, Satsuma Shoten, il reste à Paris, où il soutient les artistes et dépense 600 milliards de yens au cours des 30 années suivantes dans les cercles sociaux européens. En 1951, après la guerre, il rentre au Japon, mettant à profit ses connaissances en art et sociabilité acquises en Europe. Il continue de contribuer aux échanges culturels franco-japonais et meurt en 1976 à Tokushima, la ville natale de sa femme.